Nature ÉtonnanteNature Étonnante
Bien-être

Bain de forêt : La thérapie naturelle qui renforce votre immunité

Partager cet article
Bain de forêt : La thérapie naturelle qui renforce votre immunité

Le pouvoir guérisseur de la nature

Dans notre monde de plus en plus urbain, nous avons perdu le contact avec la nature. Mais la recherche scientifique révèle maintenant ce que nos ancêtres savaient intuitivement : passer du temps dans les forêts peut avoir de profonds effets sur notre santé.

Qu'est-ce que le Shinrin-Yoku ?

Le "Shinrin-yoku", ou bain de forêt, est une pratique japonaise qui consiste simplement à passer du temps dans un environnement forestier. Contrairement à la randonnée ou au jogging, il s'agit d'une immersion lente et délibérée dans la nature.

La science derrière les arbres

Des études menées par le Dr Qing Li de l'Université médicale de Nippon ont montré que le bain de forêt peut :

  • Augmenter les cellules tueuses naturelles : Jusqu'à 50% d'augmentation après une excursion de trois jours en forêt
  • Réduire le cortisol : Diminution des hormones de stress de 12,4%
  • Abaisser la pression artérielle : Réductions significatives de la pression systolique et diastolique

Les phytoncides : Les composés magiques

Les arbres libèrent des composés organiques appelés phytoncides. Lorsque nous les respirons, notre corps réagit en produisant plus de cellules immunitaires. C'est comme un vaccin naturel administré par la forêt elle-même.

Comment pratiquer

  1. Trouvez une zone boisée près de chez vous
  2. Laissez votre téléphone derrière vous
  3. Marchez lentement et engagez tous vos sens
  4. Passez au moins 2 heures dans la forêt
  5. Pratiquez régulièrement pour de meilleurs résultats

Le bain de forêt n'est pas seulement une tendance - c'est une pratique scientifiquement validée qui peut transformer votre santé.

Par Sophie Martin

Référence Scientifique

Effect of forest bathing trips on human immune function

Li Q, Morimoto K, Kobayashi M, et al.

Environmental Health and Preventive Medicine2008DOI: 10.1007/s12199-008-0068-3
Lire l'article complet